Préhistoire

L’occupation humaine est ancienne. Et l’histoire et des découvertes rapportent que des hommes sont déjà présents il y a plus de 300 000 ans (Homme de Néandertal).

Un très beau site de taille du moustérien a été découvert sur la commune utilisant une roche locale entre calcédoine et jaspe, ainsi que quelques outils très primaires (bifaces).

Il est probable que, comme Plouhinec (site de Menez Dregan), Clohars-Carnoët possédait des abris en bordure de mer.

Au Néolithique, l’occupation humaine est attestée par la présence de dizaines de menhirs et d’allées couvertes dolméniques.

Pour l’âge du bronze, 203 haches en bronze servant de monnaie primitive ont été mises à jour au village de Kervennou-Pouldu.

ancien blason ville Clohars-carnoët

Moyen âge

Vers 1040 la comtesse Judith, épouse d’Alain Canhiart, fait donation à l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé du petit port de Doëlan qui devient un prieuré où les moines élèvent une chapelle à Saint Gurthiern.

En 1170, le duc Conan IV donne aux moines cisterciens de l’abbaye de Langonnet plusieurs villages situés à proximité de la forêt de Carnoët.

En 1177, Saint Maurice, alors abbé de l’abbaye de Langonnet, y fonde près des rives de la Laïta une abbaye dénommée Notre-Dame de Carnoët, dont il est l’abbé jusqu’à sa mort en 1191.

L’abbaye prend plus tard le nom d’abbaye Saint-Maurice-de-Carnoët.

vaisseaux compagnie indes et vaisseaux anglais

Temps modernes

Le 31 septembre 1746, une flotte anglaise de 52 navires débarque 5 000 hommes au Pouldu dans le but d’attaquer Lorient.

Mais une fois arrivés sous ses murs ils n’osent pas attaquer la ville, alors que celle-ci était sur le point de capituler.

Ils se rembarquent le 10 octobre, n’ayant perdu que 20 hommes. Ils mettent alors le cap sur Quiberon.

Forêt de Carnoët, le pont Saint-Maurice (détruit). Carte postale, vers 1900 (A.D. Finistère, 1 Fi)

Le nom de la commune

Le nom de la commune a évolué à travers le temps : Plebe Clutgual en 1031, Cluduual en 1139, Clouhal au XVIe siècle, Clouhar au XVIIe siècle.

Clohars vient du vieux breton clut (renommée) et uual (valeur).

Pour la différencier de son homologue, à savoir Clohars-Fouesnant, on lui a associé le terme Carnoët, désignant la forêt qui occupe la partie nord de son territoire.